Oiseaux de mauvais augure

Publié le 13 août 2007 Lecture : 1 minute.

Ils sont surnommés « vautours » par allusion aux oiseaux nécrophages, présents sur presque tous les continents, qui tournent au-dessus de leur future proie quand elle agonise. Ils sont une nouvelle génération de fonds spéculatifs, qui se nourrissent principalement de dettes publiques des pays en développement qu’ils achètent à bas prix avant d’en réclamer le paiement à prix fort. L’un des cas africains les plus connus est celui de la Zambie. En 1979, elle contracte une dette auprès de la Roumanie. Vingt ans plus tard, les deux pays s’entendent pour liquider la dette pour 3,2 millions de dollars. Le groupe américain Debt Advisory International surenchérit et reprend la créance pour un peu plus cher à la Roumanie, qui est payée aussitôt. En revanche, la Zambie s’est vu réclamer 55 millions de dollars, intérêts compris. Des actifs zambiens à l’étranger sont mis sous séquestre à sa demande. En avril dernier, la Haute Cour de Londres a tranché : Lusaka devra verser 17 millions de dollars « seulement ».

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