Hydrocarbures et développement

Publié le 13 août 2007 Lecture : 1 minute.

En août 2006, le gouvernement congolais a ouvert un « compte de stabilisation » des recettes pétrolières à la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). Une décision prise à la suite de la forte hausse des cours mondiaux du baril, qui s’est traduite par un doublement des recettes pétrolières entre 2004 (530 milliards de F CFA, soit 808 millions d’euros) et 2005 (1 020 milliards de F CFA). Les montants déposés sur ce compte spécial correspondent au surplus, s’il y a lieu, des recettes réelles liées au cours du brut, par rapport aux prévisions budgétaires. Les ressources qui pourraient être dégagées sur la période 2006-2007 sont estimées à environ 114 milliards de F CFA.
Destinées aux projets visant à réduire la pauvreté, les dépenses réglées par ce compte doivent entrer dans le cadre du budget. Et doivent figurer dans la loi de finances initiale ou, en cas d’imprévu au cours de l’année, dans un collectif budgétaire. Avant d’opérer toute dépense supplémentaire le gouvernement doit consulter au préalable le FMI. Les ressources additionnelles peuvent également être utilisées pour prépayer des dettes à taux d’intérêt très élevés, tels que les emprunts gagés sur le pétrole et les avances de la BEAC. Une manière de réduire le coût moyen de la dette sur le budget de l’État.
En fin d’année, un audit annuel du compte de stabilisation doit être effectué par la Cour des comptes et de discipline budgétaire. Et publié sur le site Internet du gouvernement. Un pas de plus vers la transparence dans la gestion et l’utilisation des revenus pétroliers.

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