De la misère à la richesse
Dans son édition estivale, le magazine Challenges dresse le classement des plus grandes fortunes françaises. Comme ailleurs dans le monde, ?les riches sont de plus en plus riches, mais surtout de plus en plus nombreux.
Publié le 13 août 2007 Lecture : 1 minute.
Bien qu’hériter de 1 milliard de dollars soit toujours la manière la plus facile de figurer sur la liste des personnes les plus riches, ce n’est certainement pas la plus courante. La plupart des milliardaires doivent leur richesse à leur courage et à leur détermination. Certains sont même nés dans la misère ! Une cinquantaine de businessmen autodidactes ont abandonné leurs études dès le lycée ou l’université. Le cas le plus célèbre est celui de l’Américain Bill Gates, de Microsoft, qui a finalement obtenu son diplôme honoraire de l’université de Harvard en juin dernier, trente ans après avoir quitté la prestigieuse école.
D’autres, comme la prêtresse américaine des médias Oprah Winfrey, ont réussi alors que tout était contre eux. Née dans le Mississippi rural, elle passa sa jeunesse dans la pauvreté, dans la ferme de sa grand-mère. Voulant s’en sortir, elle rejoignit sa mère dans le Wisconsin, mais elle fut violée par un des membres de sa famille. C’est seulement après avoir rejoint son père à Nashville (Tennessee) que la chance tourna enfin.
L’homme le plus riche de Russie, Roman Abramovitch, est un orphelin. L’homme le plus riche d’Asie, le Hongkongais Li Ka-shing, à la tête d’un empire immobilier, quitta l’école à l’âge de 15 ans, après la mort de son père, pour travailler dans une usine. Quant à la romancière la plus riche du monde, J.K. Rowling, elle bénéficiait de l’aide sociale pour élever sa petite fille quand elle apprit que la maison d’édition londonienne Bloomsbury publierait son livre sur un adolescent magicien du nom d’Harry Potter.
Le figaro
Quotidien, France
