Autour du « Tout-Monde »

Publié le 13 août 2007 Lecture : 1 minute.

Les débats autour de la pensée du poète et philosophe martiniquais Édouard Glissant, au Théâtre de la Chapelle du Verbe incarné, ont été un moment privilégié de la dernière édition du Festival d’Avignon, qui vient de fermer ses portes. Ces débats, qui ont duré une semaine entière, avaient été organisés par le Théâtre d’Outre-Mer en Avignon (Toma) que dirigent Greg Germain et Marie-Pierre Bousquet. Depuis une décennie, le Toma tente de faire entendre à la cité des Papes, en marge de son festival, la parole des auteurs de l’outre-mer en particulier, et du Sud en général. Outre les rencontres autour du thème du Tout-Monde cher à Glissant, le programme du Toma était composé notamment de deux spectacles sud-africains montés à partir des textes de Zakes Mda et de Can Themba et d’une choréographie basée sur les rythmes du slam et du hip-hop.

Les journées du Tout-Monde ont réuni des personnalités du monde du théâtre (Alain Boer), mais aussi des historiens (François Noudelman) et des journalistes (Edwy Plenel), qui ont présenté l’uvre protéiforme du Martiniquais : une nouvelle tribune pour Glissant, qui a présenté sa réflexion sur le rapprochement des nations et civilisations qu’il appelle « Tout-Monde » et dont la caractéristique est de célébrer la pluralité, prenant le contre-pied de la mondialisation, basée sur l’uniformisation. En hommage au maître, la salle de Théâtre de la Chapelle du Verbe incarné a été rebaptisée « Salle Édouard-Glissant ». Une plaque, dévoilée par la maire de la ville, rappellera à la postérité les questionnements dont ce théâtre fut témoin pendant quelques jours ensoleillés de l’été 2007.

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