Ceux qui bossent et les autres
Publié le 13 août 2006 Lecture : 1 minute.
C’est à Séoul que l’on travaille le plus dur et à Paris que l’on… flâne le plus volontiers : telles sont les conclusions de l’enquête « Prix et salaires en 2006 » réalisée par la banque suisse UBS dans 71 villes. Les habitants de la capitale sud-coréenne s’activent 2 317 heures par an, contre 2 231 heures pour les Hongkongais et seulement 1 481 heures pour les Parisiens. Avec 1 900 heures en moyenne, les habitants de New York, Chicago et Los Angeles réalisent un score nettement supérieur à celui des Européens de l’Ouest (1 687 heures, en moyenne). Ce penchant du Vieux Continent pour le farniente serait à l’origine, en Suisse, en Allemagne et en France, d’une baisse du taux de croissance comprise entre 0,3 % et 0,5 %. C’est à Tokyo que le travail est le plus rémunérateur : il suffit de trimer pendant 15 minutes pour gagner de quoi s’acheter un « Big Mac ». Bogotá arrive en dernière position avec 97 minutes, soit 67 minutes de plus que Johannesburg et 6 de plus que Nairobi. La moyenne mondiale est de 35 minutes.
