Les comptes « africains » du PS

Publié le 13 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Après la défaite de sa candidate Ségolène Royal à la présidentielle du 6 mai, la section Afrique du Parti socialiste que dirige Thomas Melonio (cadre à l’Agence française de développement, où il dirige la revue Afrique contemporaine) fait ses comptes. Côté satisfaction : le vote, majoritairement pro-Royal, des Français d’Afrique. Côté déception : le peu d’écho rencontré au sein des dirigeants du continent actuellement au pouvoir par la pétition de soutien à la candidate lancée entre les deux tours. Seuls le président du Mozambique, Armando Guebuza, et le Premier ministre du Cap-Vert, José Maria Neves, ont ouvertement pris position pour Ségolène. Il est vrai que le PS, qui ne souhaitait pas voir figurer la signature de Simone Gbagbo ni celle de Pascal Affi N’Guessan, n’avait pas contacté le FPI (Front populaire ivoirien). Il est vrai surtout que le message personnel de soutien envoyé par Nelson Mandela au nom de l’ANC (Congrès national africain) n’a été expédié que le 5 mai, soit trop tard pour être « exploité » dans le cadre de la campagne. Il est vrai enfin qu’à l’instar du Malien ATT plusieurs chefs d’État ont préféré, élémentaire prudence, transmettre leurs encouragements par oral et aux deux candidats.

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