Discrimination électorale

Publié le 13 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Il y aura au total fort peu de candidats d’origine africaine aux élections législatives françaises des 10 et 17 juin. Côté UMP (Union pour un mouvement populaire), où l’on préfère leur accorder des postes à haute visibilité médiatique en vertu de la discrimination positive chère à Nicolas Sarkozy, on les cherche avec peine. Rama Yade s’est ainsi vu proposer une circonscription ingagnable à Évry, en région parisienne, face au socialiste Manuel Valls. Elle a donc préféré décliner l’offre. Mais la secrétaire nationale de l’UMP à la Francophonie, qui aura été l’une des révélations de la campagne pour la présidentielle et qui fut, avec le conseiller diplomatique David Martinon, l’une des plumes du discours de Sarkozy à Cotonou en mai 2006, ne disparaîtra pas des écrans. Un poste « spectaculaire » lui est promis. Côté PS, on fait des efforts : une quinzaine de candidats issus de l’immigration africaine sont en lice. Parmi eux, Safia Otokoré dans les Yvelines, Malek Boutih en Charente, Rose Gomis en Seine-Saint-Denis et Fawzi Lemdaoui dans le Val-d’Oise ont de bonnes chances d’être élus députés, ce qui n’est pas le cas de Najet Belkacem, en position difficile à Lyon.

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