Cette semaine dans Jeune Afrique

Cette semaine, alors que les élections approchent au Kenya, Jeune Afrique a enquêté sur les forces et faiblesses de l’économie kényane, locomotive de l’Afrique de l’Est.

Cette semaine dans Jeune Afrique, enquête sur l’économie kényane à la veille des élections.

Cette semaine dans Jeune Afrique, enquête sur l’économie kényane à la veille des élections.

Publié le 25 février 2013 Lecture : 2 minutes.

Les investisseurs ont encore en tête la crise postélectorale de 2007-2008. Depuis, Nairobi a renoué avec une croissance de plus de 5 %, mais seul un scrutin apaisé, le 4 mars, permettra de consolider ces acquis. Car après cinq années d’instabilité, l’économie kényane aspire à davantage de sérénité. Comme l’ensemble du pays, toujours traumatisé par la vague de violence (environ 1300 morts) qui l’avait traversé après les élections de fin 2007 et avait perturbé durablement les grands indicateurs nationaux, à commencer par la croissance, en berne à 1,5% en 2008, contre 7% douze mois plus tôt.

Malgré les crises politiques qui ont exacerbé les tensions en 2008 puis en 2010, lors du débat constitutionnel, et les aléas climatiques qui ont plombé la production agricole en 2009 et gonflé l’inflation en 2011, le Kenya reste l’une des locomotives de la sous-région. Le pays peut également compter sur la générosité de sa diaspora, première ressource en devises du pays, qui a encore injecté 83 millions d’euros en 2012, permettant ainsi de combler les difficultés rencontrées par les secteurs agricole et touristique, piliers traditionnels de l’économie kényane et qui pèsent plus d’un tiers du PIB.

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Chaque année, le pays voit bien sa croissance prendre de la hauteur,mais, selon le Fonds monétaire international (FMI), celle-ci ne devrait toujours pas dépasser les 6 % en 2013. Mais les observateurs l’assurent: une fois le préalable électoral levé, le pays dispose de tous les éléments nécessaires à son décollage économique. À condition de restaurer la confiance, à la fois des touristes et des investisseurs. C’est tout l’enjeu économique du scrutin à venir.

En section Entreprises et marchés, Jeune Afrique a mené l’enquête sur l’industrie marocaine. Malgré un pacte national initié en 2009, elle supprime davantage d’emplois qu’elle n’en crée. La baisse de la demande européenne, notamment dans le textile, n’est pas étrangère à ce déclin.

L’horizon se dégage pour CMA CGM avec une année 2013 qui s’ouvre sous de bons auspices pour l’armateur. En effet, il vient d’achever sa restructuration financière après une période de crise. Plus que jamais, il maintient le cap sur l’Afrique.

En section Décideurs, portrait du Congolais Louis Watum, directeur des opérations pour Randgold Resources qui pilote Kibali Goldmines, le principal projet aurifère de la RD Congo. Il cherche aussi à faire évoluer la gouvernance minière de son pays.

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Enfin, en section Finance, retour sur les performances décevantes des bourses francophones. Les dernières introductions sur les marchés actions de Casablanca, Tunis ou Abidjan n’ont pas tenu leurs promesses. La surévaluation des sociétés cotées est en partie responsable de ces déconvenues.

Sommaire

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Kenya – Attention fragile !
Questions à Patrick Obath : « Le secteur privé a pris ses précauions »
Pour le bosse de Google, « Nairobi est un sacré hub »

Entreprises & marchés
Maroc – Où sont les ouvriers ?
Maritime – Horizon dégagé pour CMA CGM

Décideurs
Mines – Redorer le blason congolais
Industrie – Moncef Sellami ouvre son tour de table

Finance
Bourses – Les francophones déçoivent

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