« Mettre en évidence les possibilités de carrière à forte valeur ajoutée offertes par le groupe »

51 ans, DRH du groupe pétrolier Total en Afrique

Publié le 13 avril 2008 Lecture : 1 minute.

« Ce que je crains, c’est l’étiquette qu’on va me coller. Vais-je être considéré comme un Africain ou comme un Européen ? » À 51 ans, Cyriaque Bibang revient sur le continent après avoir passé la moitié de sa carrière expatrié en France et aux Pays-Bas pour le pétrolier Total. Celui qui avoue avoir « sans doute perdu un peu de [sa] culture africaine » s’attaque à un défi de taille. Il sera, à partir du mois de juin, directeur des ressources humaines d’une filiale du groupe. Une première pour ce diplômé de l’Institut français du pétrole (IFP), docteur en chimie, qui a toujours occupé des fonctions opérationnelles. « C’est une haute responsabilité, une marque de confiance importante, commente l’intéressé pour expliquer sa nomination. Je ne pouvais pas laisser passer cette opportunité. Total investit beaucoup d’argent pour ouvrir de nouveaux champs pétroliers. Il y a de nombreux profils techniques à recruter. » Pour préparer sa future mission, Cyriaque suit jusqu’au mois de juin un parcours de formation en alternance. Un changement de métier qui n’est pas définitif précise-t-il : « Les portes ne sont jamais fermées. Dans trois ou quatre ans, le groupe peut me proposer un nouveau job. » Convaincu des bienfaits de la politique de mobilité de son entreprise, le futur DRH entend bien faire passer le message : « Je vais me servir de mon expérience pour mettre en évidence les possibilités de carrière à forte valeur ajoutée offertes par le groupe. Le fait d’être africain donne de la crédibilité au discours », concède-t-il.

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