L’Église et le péché
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Mon attention a été attirée par l’article de Dominique Mataillet « La terre, tu ne pollueras point » (J.A. n° 2462, p. 19). Je me permets d’apporter quelques compléments d’information sur la position de l’Église romaine.
D’abord, l’enseignement de l’Église se développe et s’approfondit dans le temps et avec le temps, les péchés « sociaux » n’étant qu’une conséquence de la rébellion autonomiste de l’homme contre Dieu. Le travail de connaissance de la conscience morale est l’un des services que l’Église pense pouvoir rendre à l’humanité. Et celle-ci le sait, puisque le monde « extra-ecclésial » ne peut s’empêcher de frapper à la porte des évêchés pour savoir « ce que pense l’Église ».
Ensuite, les péchés concernant la sphère si sacrée – et si maltraitée – de l’affectivité (pédophilie, etc.) sont sanctionnés dans l’Église (cf. Catéchisme de l’Église catholique, articles n° 2331 et suivants, spécialement le n° 2356), autant que ceux qui attentent à la vie humaine (manipulations génétiques, avortement, euthanasie, homicide, etc.). Je voudrais par ailleurs souligner que ces péchés ne sont malheureusement pas le propre ni des chrétiens, ni des ministres de l’Église catholique. Lesquels ne peuvent s’en rendre coupables que parce qu’ils vivent dans la même condition d’êtres limités et pécheurs que toute autre personne.
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