À l’affiche
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Young Yakuza
de Jean-Pierre Limosin
(sorti à Paris le 9 avril)
Un documentaire pas banal. Avec l’accord – et même à la demande – du chef d’un clan de la mafia japonaise, le réalisateur a filmé pendant des mois la vie d’une jeune recrue. Une plongée dans l’univers opaque des yakuzas. Sans moralisme déplacé, un film qui fait réfléchir sur le rôle que joue encore, dans une société moderne, la pègre traditionnelle.
Lady Jane
de Robert Guédiguian
(sorti à Paris le 9 avril)
Après des comédies, des mélos, des drames, des films politiques et de guerre, Robert Guédiguian s’essaie, dans son univers favori de la région marseillaise, au polar avec cette histoire de vengeance fort bien ficelée. Un film sans grande prétention qui se révèle être une réussite grâce à une mise en scène rigoureuse. Et une description sans merci du dérisoire de l’existence à travers le destin de personnages attachants et désespérés.
Désengagement
d’Amos Gitaï
(sorti à Paris le 9 avril)
Amos Gitaï poursuit sa lecture critique de la réalité israélienne avec ce Désengagement qui évoque, sur fond de retrouvailles entre une mère et sa fille dans les territoires occupés, l’évacuation des colons juifs de Gaza par l’armée en 2005. Ce film mal construit, avec de véritables longueurs, n’est pas le meilleur de l’auteur. Mais l’intensité de certaines séquences et l’interprétation de Juliette Binoche suffisent à maintenir l’intérêt du spectateur.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise