Anand Sharma, « l’architecte »
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Il est affable, éloquent et ne cache pas ses convictions tiers-mondistes. Si le Sommet de New Delhi a été un indéniable succès, Anand Sharma, le secrétaire d’État indien aux Affaires étrangères, y est assurément pour beaucoup : il en a été à la fois l’inspirateur et la cheville ouvrière.
Entré en politique très tôt, il fut l’un des plus jeunes parlementaires de l’histoire de son pays. En 1985, il organisa le congrès mondial de la Jeunesse des pays non alignés, avant de participer au mouvement international contre l’apartheid. Sa connaissance de l’Afrique date de cette époque. Il entretient des relations personnelles avec nombre de dirigeants africains, qui apprécient son savoir-faire. Il n’a pas ménagé sa peine, sillonnant le continent en tous sens, pour mettre en place entre l’Inde et l’Afrique ce partenariat stratégique qu’il appelle de ses vux.
Quoi qu’il en soit, le Sommet de New Delhi a révélé aux Indiens le capital de sympathie dont ils disposent sur le continent. Il a aussi permis à une cinquantaine de jeunes Africains de visiter l’Inde d’est en ouest et du nord au sud. Tout en rendant hommage à l’architecte de ce nouveau partenariat, la presse indienne a regretté l’oubli de l’Afrique du Nord, dont aucun chef d’État n’était présent à New Delhi.
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