Une femme pour succéder à Kofi Annan ?

Publié le 13 mars 2005 Lecture : 1 minute.

Le problème de la succession de Kofi Annan, qui achèvera fin 2006 son second mandat à la tête de l’ONU, rebondit. Un consensus semblait s’être établi en faveur d’un Asiatique, les pays de cette zone n’ayant plus fourni de secrétaire général depuis le Birman U Thant (1961-1971). Plusieurs candidats, parmi lesquels Surakiart Sathirathaï, le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, ont d’ailleurs commencé à faire campagne. Actuel secrétaire général adjoint chargé de l’information et de la communication, l’Indien Shashi Tharoor garde, pour sa part, un silence prudent, sans démentir la rumeur de sa possible candidature.
Or voici qu’une vingtaine de pays de l’ex-bloc socialiste viennent de rappeler qu’aucun de leurs ressortissants n’a jamais dirigé l’ONU – ni aucune institution onusienne – depuis 1945. En vertu du principe de la rotation géographique entre les cinq groupes de pays membres (les autres sont l’Afrique, l’Asie-Pacifique, l’Amérique latine et l’Occident), leurs chances paraissent sérieuses. Reste à trouver un candidat qui ne risque pas de se voir opposer un veto au Conseil de sécurité. Seule certitude : ce ne sera pas un Russe, un ressortissant de l’un des cinq membres permanents ne pouvant accéder au secrétariat général, mais sans doute un candidat originaire d’un petit pays.
Présidente de la Lettonie depuis 1999, Vaira Vike-Freiberga a indiscutablement le bon profil : elle bénéficie d’une excellente image, parle couramment plusieurs langues (dont le français) et possède une bonne expérience internationale. En cas de désignation, elle serait la première femme à occuper ce poste.

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