Quand Mercedes roule au pas

Essoufflement du constructeur automobile allemand.

Publié le 13 mars 2005 Lecture : 1 minute.

L’année 2005 démarre plutôt mal pour Mercedes. La dernière mauvaise nouvelle provient des États-Unis, où le magazine Consumer Reports épingle la Mercedes Classe E, qui représente plus du quart des ventes américaines du constructeur de voitures de luxe. Verdict des utilisateurs, à l’issue d’un sondage réalisé auprès de 810 000 personnes : avec 41 % de problèmes rapportés, la Classe E est la moins sûre de sa catégorie. Au palmarès de la fiabilité, la marque rétrograde au 28e rang sur 37, alors qu’elle arrivait en 3e position il y a six ans. Les résultats financiers de l’exercice 2004 traduisent aussi un essoufflement. En volume, les ventes du groupe allemand progressent de 8 %, à 1,22 million de véhicules, dont 221 600 aux États-Unis, mais le chiffre d’affaires recule de 3,6 %, à 49,6 milliards d’euros. L’ensemble DaimlerChrysler sauve la mise grâce à la filiale américaine Chrysler, qui améliore ses ventes de 3,5 % en un an, à 3,9 millions d’unités.
Dans le même temps, le compatriote et concurrent de toujours, BMW, bat ses propres records de ventes et se permet désormais de talonner Mercedes : l’écart n’est plus que de 17 000 véhicules entre les deux constructeurs. Les ventes du groupe constitué par BMW, Mini et Rolls-Royce atteignent 1,21 million de véhicules, en hausse de 9,4 %. Celles de la seule marque BMW ont bondi de 10,3 % pour dépasser le million d’exemplaires – un tournant historique. Le constructeur recueille les fruits du lancement réussi de trois nouveaux modèles : la Série-1, le 4×4 de luxe X3 et la Mini Cabriolet. Son chiffre d’affaires s’élève à 44,31 milliards d’euros pour 2004, contre 41,53 milliards d’euros en 2003 (+ 6,6 %).

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