La Libye n’est pas quitte

Publié le 13 mars 2005 Lecture : 1 minute.

Après avoir indemnisé les ayants droit des 170 victimes de l’attentat contre un DC-10 de la défunte compagnie française UTA, en septembre 1989 (170 millions de dollars), la Libye se croyait quitte. Erreur ! Elle est aujourd’hui assignée en justice par les assureurs d’UTA. Le groupe La Réunion aérienne a en effet convaincu les autres compagnies impliquées de déposer cinq plaintes devant les tribunaux de Paris, Dakar, Yaoundé, Brazzaville et N’Djamena, cinq villes où résident la majorité des représentants des victimes. Les assureurs réclament à l’État libyen, solidaire de ses six agents condamnés par contumace, en 1999, à une peine de détention à perpétuité, le remboursement des dédommagements qu’ils ont versés aux ayants droit, ainsi que des dommages et intérêts. Soit, au total, près de 140 millions de dollars. Selon eux, cette action est justifiée par la promesse faite par Mouammar Kadhafi au président français Jacques Chirac (lettre du 23 mars 1996) de « s’acquitter de ses obligations », telles que les tribunaux les auront définies. Parallèlement, la Réunion aérienne est à la recherche d’un arrangement amiable avec la Fondation Kadhafi, que dirige Seif el-Islam, l’un des fils du « Guide ».

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