Il faut sauver le « Rio » de l’Internet
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Certes, je ne suis pas tunisien et je ne comprends peut-être pas toutes les difficultés de la communication dans ce pays, mais je suis effaré par la tournure que prend la préparation de la seconde phase du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), qui se tiendra à Tunis en novembre 2005. Vous n’en parlez jamais, sauf pour expliquer que cela se présente mal (voir J.A.I. n° 2304). Ailleurs, j’entends dire qu’il s’agira du sommet mondial pour le contrôle d’Internet… Pour moi, le SMSI constitue rien moins que le « Rio » de l’Internet. Je fais référence au Sommet de la Terre qui s’est tenu à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992 où, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les dirigeants de la planète ont pris conscience de la nécessité de protéger l’environnement. Lors de la première phase du SMSI, en décembre 2003 à Genève, ces mêmes dirigeants ont pris conscience de la fracture numérique entre pays riches et pauvres. Le Sommet de Tunis doit y apporter des solutions, en particulier financières. Il revêt donc, à mes yeux, une importance majeure pour l’Afrique, et je croise les doigts pour qu’il remplisse pleinement son objectif.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise