Il faut sauver le « Rio » de l’Internet

Publié le 13 mars 2005 Lecture : 1 minute.

Certes, je ne suis pas tunisien et je ne comprends peut-être pas toutes les difficultés de la communication dans ce pays, mais je suis effaré par la tournure que prend la préparation de la seconde phase du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), qui se tiendra à Tunis en novembre 2005. Vous n’en parlez jamais, sauf pour expliquer que cela se présente mal (voir J.A.I. n° 2304). Ailleurs, j’entends dire qu’il s’agira du sommet mondial pour le contrôle d’Internet… Pour moi, le SMSI constitue rien moins que le « Rio » de l’Internet. Je fais référence au Sommet de la Terre qui s’est tenu à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992 où, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les dirigeants de la planète ont pris conscience de la nécessité de protéger l’environnement. Lors de la première phase du SMSI, en décembre 2003 à Genève, ces mêmes dirigeants ont pris conscience de la fracture numérique entre pays riches et pauvres. Le Sommet de Tunis doit y apporter des solutions, en particulier financières. Il revêt donc, à mes yeux, une importance majeure pour l’Afrique, et je croise les doigts pour qu’il remplisse pleinement son objectif.

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