Quand Carlos « repérait » al-Joundi

Publié le 13 février 2005 Lecture : 1 minute.

Figure du terrorisme des années 1970, Ilich Ramírez Sánchez, alias Carlos, avait, le 4 septembre 2004 dans sa cellule du quartier d’isolement de la prison de Fresnes, rédigé un message pour appeler à la libération de Christian Chesnot et de Georges Malbrunot, les journalistes français enlevés en Irak, et de Mohamed al-Joundi, leur chauffeur et interprète syrien, aujourd’hui libérés. « Je me souviens d’al-Joundi, il y a plus de vingt-cinq ans, à Bagdad, écrit-il. Jeune réfugié politique, il était issu d’une famille patriotique de Salamiyah [dans l’ouest de la Syrie], qui, il y a presque un siècle, avait abandonné l’écart ismaélite pour retourner sur la voie de l’islam. Modeste et serviable, il avait été repéré par notre Organisation de révolutionnaires internationalistes [ORI] pour son sens de l’humour et son antisionisme.

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