Mbeki plaide à Bruxelles
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Dernier médiateur en date dans la crise ivoirienne (voir pp. 48-54), le président sud-africain Thabo Mbeki a dû batailler ferme, le 15 novembre à Bruxelles, pour convaincre la Commission de l’Union européenne de ne pas prendre de sanctions contre Abidjan. Ses hôtes, qui avaient déjà entendu par deux fois Marie Gosset, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire dans la capitale belge, à propos des raids aériens sur Bouaké et la mort des soldats français de l’opération Licorne, n’avaient pas caché leur intention de convoquer le gouvernement ivoirien et de prendre des mesures de rétorsion au titre de l’article 96 de la Convention de Lomé relatif au non-respect des droits de l’homme. Muni d’un mémo préparé par le groupe des ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique), Mbeki a expliqué aux Européens qu’ils risquaient de mettre le feu aux poudres à Abidjan et de compromettre irrémédiablement sa médiation.
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