Cafouillage à Goldfields

Échec de la fusion entre le groupe sud-africain et le canadien IAMGold.

Publié le 12 décembre 2004 Lecture : 1 minute.

Les actionnaires du groupe minier sud-africain Goldfields ont rejeté, le 7 décembre, la fusion avec le canadien IAMGold. Un revers pour les dirigeants du groupe, qui souhaitaient échapper à l’offre publique d’échange (OPE) inamicale d’Harmony, leur rival sud-africain. Ce dernier, qui détient déjà 11,8 % du capital de Goldfields, est donc en position favorable pour poursuivre son OPE, lancée il y a près de deux mois, qui vise à créer le numéro un mondial de l’or.
Mais le PDG de Goldfields, Ian Cockerill, a souligné à plusieurs reprises que le rejet de la fusion ne devait aucunement être interprété comme l’acceptation de l’OPE d’Harmony. Le groupe russe Norilsk Nickel, premier actionnaire de Goldfields, dont il détient 20 %, devrait jouer un rôle pivot dans les négociations des semaines à venir. Le géant russe des métaux s’est engagé à apporter à Harmony les 20 % de parts de Goldfields et a voté, sans surprise, contre la fusion avec IAMGold. Mais il a la possibilité de revoir sa position dans l’hypothèse où une offre supérieure lui serait proposée. Harmony,
sixième producteur mondial d’or, offre aux actionnaires de Goldfields, quatrième mondial, d’échanger 1,275 nouvelle action à émettre pour 1 action qu’ils détiennent. S’il aboutit, ce rapprochement créera le premier groupe aurifère mondial avec une production annuelle d’environ 7,5 millions d’onces et des réserves évaluées à 139 millions d’onces.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires