Intelligence de pachyderme
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L’éléphant vient de rejoindre l’humain, le chimpanzé et le dauphin dans le club très « sélect » des êtres vivants capables de se reconnaître dans la glace. La complexité des relations sociales du pachyderme a incité les chercheurs du Yerkes National Primate Research Center, à l’université d’Emory (Atlanta), et de la Wildlife Conservation Society (New York), à se pencher sur son cas. « Son comportement altruiste et sa grande intelligence faisaient de l’éléphant un candidat logique à la catégorie des espèces qui se reconnaissent dans le miroir », explique le chercheur Joshua Plotnik.
Pour vérifier leur intuition, les scientifiques ont placé un grand miroir devant trois femelles du zoo du Bronx, à New York. Ces dernières, qui n’ont cessé d’effectuer des mouvements répétés, ont utilisé le miroir pour scruter des parties de leur corps qu’elles ne peuvent voir habituellement – l’intérieur de leur gueule par exemple. En revanche, elles n’ont pas pris leur reflet pour l’un ou l’une de leurs semblables, comme le font la plupart des animaux soumis à cette expérience. L’une des cobayes a même réussi le « test de la marque » : avec sa trompe, elle a essayé de toucher la croix peinte sur son front pour les besoins de l’expérience. Inévitables chez les humains, de telles réactions sont extrêmement rares chez les animaux. L’équipe n’entend pas en rester là, qui prévoit d’explorer la façon dont les éléphants d’Asie coopèrent et résolvent les conflits.
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