Vent de folie sur les Bourses du Golfe
Les marchés boursiers des monarchies pétrolières ont connu leur semaine noire. En quatre jours, la Bourse de Dubaï a perdu plus du quart de sa valeur. Celle de Riyad, première capitalisation de la région, a perdu 7 % à 8 % par jour, l’indice retrouvant le 8 octobre son niveau de 2004. Celui de Doha a atteint son plus bas niveau depuis quinze mois En cause, bien sûr, la chute subite des cours du pétrole, qui a conduit l’Opep à avancer d’un mois, au 18 novembre, sa prochaine réunion. Aux yeux de nombreux observateurs, ces chutes démontrent en outre que les banques et les Bourses du Golfe ne sont pas du tout isolées de la finance internationale. De là à s’interroger sur la viabilité des nombreux investissements immobiliers lancés dans la région – qui constituent autant d’emprunts à long terme – il n’y a qu’un pas. Des doutes que l’émirat de Dubaï a voulu effacer de façon magistrale en annonçant, le 8 octobre, le lancement de deux nouveaux programmes, dont une tour haute de 1 kilomètre, pour un coût total de 150 milliards de dollars.
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