Missiles islamiques
« Ne croyez pas tout ce qui est écrit dans les journaux. » C’est par cette petite phrase sibylline que le président russe Dmitri Medvedev a répondu, le 7 octobre au Kremlin, au Premier ministre israélien Ehoud Olmert, qui s’inquiétait des rumeurs de livraison par Moscou de missiles antiaériens Sam de type S-300 à la Syrie et à l’Iran.
En réalité, s’il semble acquis pour l’instant que la Russie ne fournira pas ce type d’armement très sophistiqué à l’armée syrienne, le doute demeure en ce qui concerne son homologue iranienne. Medvedev et son Premier ministre Vladimir Poutine sont en effet tentés de sécuriser « leur » centrale nucléaire de Bushehr, sur les rives du golfe Persique, construite par des ingénieurs russes, en y autorisant l’installation d’une batterie de S-300 d’une portée de 30 km, équipés de radars d’acquisition multiple. Or Bushehr est l’une des principales cibles de l’aviation israélienne en cas de bombardement « préventif » de l’Iran.
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