Le retour du « Sauveur »
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Le ministre congolais des Transports, Émile Ouosso, et le directeur général du CFCO (Chemin de fer Congo-Océan, qui relie Brazzaville au port de Pointe-Noire), le Français Sauveur Elbez, ont mis fin au conflit qui les opposait à propos des modalités de réhabilitation de cette artère fémorale de l’économie congolaise.
Nommé fin mai 2008, Sauveur Elbez, un ingénieur ferroviaire qui joua un rôle déterminant dans le redressement de la Sitarail en Côte d’Ivoire à la fin des années 1990, avait présenté sa démission au bout de trois mois, jugeant qu’il n’avait pas les moyens de mener sa tâche à bien. Rentré en France, Elbez a vu sa démission refusée par les autorités congolaises. D’où de nouvelles négociations par courriel avec le ministre Ouosso, un retour au Congo fin septembre et une longue audience accordée par le président Sassou Nguesso.
Sauveur Elbez, qui a obtenu du chef de l’État et de son ministre de tutelle l’assurance de pouvoir mettre en uvre un plan d’urgence d’un an – lequel prévoit notamment l’embauche d’une dizaine d’experts étrangers -, s’est donc remis au travail début octobre. Un apaisement bienvenu quand on sait que tous les indicateurs du CFCO (voirie, matériel roulant, personnel) sont au rouge.
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