L’Afrique au cur des Nobel

Publié le 12 octobre 2008 Lecture : 1 minute.

C’est un peu l’Afrique qui est à l’honneur avec l’attribution, le 9 octobre, du prix Nobel de littérature à l’écrivain-voyageur Jean-Marie Le Clézio, qui possède la double nationalité franco-mauricienne. Appartenance soulignée par l’intéressé, dès la nouvelle de sa distinction connue : « La France est ma patrie d’élection pour la culture, la langue, mais ma petite patrie, c’est l’île Maurice, le lieu le plus proche de moi. Quand j’arrive là-bas, j’arrive chez moi. »
Un peu d’Afrique encore avec le Nobel de la paix décerné à l’ancien président finlandais Martti Ahtisaari pour ses nombreuses médiations de paix à travers le monde, depuis trente ans. À son actif : l’arrêt des bombardements de l’Otan sur la Serbie, en 1999 ; la supervision du désarmement de l’Armée républicaine irlandaise en Irlande du Nord, en 2000 ; l’accord de paix entre le gouvernement indonésien et les rebelles indépendantistes, en 2005 ; mais aussi, et surtout, l’accession pacifique de la Namibie à lindépendance, en 1990. Commissaire des Nations unies, dès 1977, pour ce territoire alors sous tutelle sud-africaine qu’il accompagnera pendant près d’un quart de siècle jusqu’à sa décolonisation, Martti Ahtisaari a rappelé qu’il s’agissait là de sa médiation « la plus importante ».
Afrique de l’espoir, enfin, avec le Nobel de médecine venu récompenser les professeurs français Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi (ainsi, par ailleurs, que l’Allemand Harald zur Hausen) pour leur découverte du virus du sida. Un espoir qui devrait se concrétiser très bientôt puisque Luc Montagnier, d’Abidjan où il assistait à une conférence sur la pandémie, a annoncé l’élaboration d’« un vaccin thérapeutique » d’ici à quatre ans. Une formidable nouvelle à laquelle on n’osait plus croire.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires