À l’affiche

Blindness
de Fernando Meirelles
(sorti à Paris le 8 octobre)

Le réalisateur brésilien, auteur du très violent La Cité de Dieu, aime les sujets forts. Il imagine ici ce que deviendrait la vie dans une grande ville si une épidémie ôtait la vue à une bonne partie de ses habitants, désormais considérés comme des parias. Solidarité ? Révolte ? Retour à la barbarie ?
L’idée était bonne ; sa réalisation, inégale.

Là-bas, il fait froid
de Mansur Tural
(sorti à Paris le 8 octobre)

Deux fois à cinquante ans de distance, dans un petit village du Kurdistan, l’armée turque, aux prises avec des combattants rebelles, massacre des civils. L’histoire se répète donc sous les yeux d’une vieille femme dont le fils et le mari ont été autrefois exécutés sommairement.
Un film tragique d’une certaine beauté mais que le contenu militant finit par rendre parfois indigeste.

Vicky Cristina Barcelona
de Woody Allen
(sorti à Paris le 8 octobre)

Chacun des films de Woody Allen est attendu avec gourmandise. Surtout quand il s’agit d’une comédie romantique, genre où il excelle. Après Londres, c’est à Barcelone qu’il a posé sa caméra pour conter cette histoire légère sur les amours heureuses ou contrariées de deux Américaines qui passent un été en Espagne.
Ce n’est sans doute pas son meilleur film, mais ce n’est pas une raison pour bouder son plaisir.