Drôle de perspective !
Publié le 12 octobre 2008 Lecture : 1 minute.
Il avait promis de « buter » les indépendantistes tchétchènes « jusque dans les chiottes » et y est plus ou moins parvenu, même si une opposition sporadique au « centre fédéral » – autrement dit à Moscou – perdure dans les montagnes du haut Caucase. Après avoir, pendant la deuxième guerre de Tchétchénie, écrasé Grozny sous les bombes (en 2000), semé la mort et la désolation puis mis en place une administration à sa botte dirigée le spadassin Ramzan Kadyrov (2006-2007), Vladimir Poutine triomphe enfin.
Dans la capitale de la petite République « autonome », l’une des principales artères a failli s’appeler avenue de la Victoire, dans la grande tradition soviétique, mais porte finalement le nom de l’ancien lieutenant du KGB devenu tsar de toutes les Russies : « Perspective Poutine », ça a de l’allure, non ? Il est d’ailleurs parfaitement vrai qu’en n’y laissant pas pierre sur pierre les bombes russes ont singulièrement contribué à y dégager la « perspective ».
