Promesses sous-marines

Publié le 12 mars 2006 Lecture : 1 minute.

De nombreuses campagnes d’exploration en eaux profondes, à plus de 400 mètres sous la surface, ont été menées avec succès sur les côtes ouest-africaines, notamment au Nigeria et en Angola et, plus récemment, en Guinée équatoriale et en Mauritanie. Les consultants de Wood MacKenzie considèrent cependant que le secteur est encore immature. En 2000, ces puits sous-marins ont produit tout juste 1 % du total du golfe de Guinée. Cette proportion sera portée à 14 % en 2006 et à 50 % en 2010, à condition que les efforts se concentrent sur le développement de l’offshore très profond (jusqu’à 1 500 m), voire ultraprofond (3 000 m). Dans ces deux domaines, l’Angola et le Nigeria devraient continuer de dominer les producteurs de toute la région.

Ces dernières années, l’Angola a largement bénéficié de l’entrée en service de plusieurs puits exploités au large de ses côtes. Grâce à quoi le pays a atteint 1,3 million de barils par jour en 2005, soit 80 % de la production offshore du golfe de Guinée. Le Nigeria est en retard, malgré d’importantes découvertes au large de ses côtes dans les années 1990. Les champs angolais ont été révélés à la même époque et sont entrés en exploitation à partir de 1999. Alors que le site Bonga, par exemple, qui est exploité par Shell au Nigeria, n’a été mis en service qu’en 2005, plus de deux ans après la date initialement prévue. Mais en 2006, le pétrole offshore du Nigeria va reprendre le dessus, à 280 000 barils par jour, pour atteindre 1,3 million de barils par jour en 2010.

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