Bouton joue perso

Publié le 12 mars 2006 Lecture : 1 minute.

Jusqu’à quand la Société générale continuera-t-elle à jouer en solo sur le marché bancaire (encore qu’elle ait acheté pas mal de petites banques d’Europe de l’Est, il y a quelques années) ? Sous la conduite de son PDG Daniel Bouton, elle a déjà résisté à la perspective d’une fusion avec sa grande rivale, BNP Paribas, dont elle se rapproche régulièrement. Sa capitalisation est de 50 milliards d’euros, contre 60 milliards pour BNP Paribas, ou 70 milliards si l’on prend en compte le récent rachat de la Banca Nazionale del Lavoro italienne. En 1999, la Société générale ne pesait que la moitié de sa concurrente.

Mais s’il veut continuer sur sa lancée, Bouton devra trouver un jour ou l’autre de nouvelles sources de croissance. Et pas du menu fretin, plutôt de gros morceaux, comme la Commerzbank allemande ou la Banco Popular espagnole. Il en a les moyens. Il pourrait même aller plus loin encore et s’intéresser à l’UniCredit italien ou à la Santander espagnole.Mais Daniel Bouton devrait aussi considérer que le passé, c’est le passé, et réfléchir à une alliance avec BNP Paribas. Ce serait très certainement le meilleur choix.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires