Randgold : jackpot malien

Publié le 12 février 2006 Lecture : 1 minute.

Quarante et un millions de dollars ! La compagnie minière sud-africaine Randgold a doublé ses bénéfices en 2005 sous l’effet conjugué de la hausse des prix de l’or et d’une forte progression de sa production. Le groupe a commercialisé 314 831 onces de métal précieux l’année dernière, soit une augmentation de 54 % par rapport à 2004, pour un chiffre d’affaires de 151,5 millions de dollars, contre 73,3 millions un an plus tôt. Cette performance est en grande partie imputable aux très bons résultats obtenus dans les gisements maliens. La mine de Morila, dont Randgold est propriétaire à 40 % aux côtés d’AngloGold Ashanti et de l’État malien, a produit 651 000 onces, en hausse de 140 000 onces. Et 67 984 onces ont été extraites de celle de Loulo, dont le groupe possède 80 % des parts. Située à 35 kilomètres de Kénieba, dans la région de Kayes, cette exploitation, qui comprend les gisements de Loulo zéro et Yaléa, recèle 4,2 millions d’onces de réserves prouvées, dont 1,8 million à ciel ouvert. En 2006, les responsables de Randgold prévoient d’y extraire près de 250 000 onces. Les explorations ont révélé que les ressources aurifères de la zone s’élèveraient à 8 millions d’onces. La compagnie sud-africaine envisage d’y investir 20 millions de dollars cette année pour construire une nouvelle mine souterraine dont la production devrait débuter en 2007. Randgold conduit actuellement d’autres recherches au Sénégal et au Burkina Faso et envisage de nouvelles prospections au Ghana et en Tanzanie.

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