Le pétrole tchadien en chiffres

Publié le 12 février 2006 Lecture : 1 minute.

– Recettes totales d’octobre 2003 à fin décembre 2005
2003 : 8,6 millions de barils, au prix moyen de 27,50 dollars, soit 236 millions de dollars ;
2004 : 61,3 millions de barils, au prix moyen de 28,80 dollars, soit 1,77 milliard de dollars ;
2005 : 63,5 millions de barils, au prix moyen de 35,40 dollars, soit 2,25 milliards de dollars.
Total : 4,26 milliards de dollars. Davantage que le coût total du projet

– Recettes du Tchad d’octobre 2003 à fin décembre 2005
Le Tchad perçoit 12,5 % des revenus totaux, sous forme de royalties, soit environ 399 millions de dollars, dont 307 millions ont été réellement transférés au pays. Ils sont répartis comme suit :
Fonds pour les générations futures : 36,2 millions de dollars, soldés et récupérés par le gouvernement tchadien début janvier 2006.
Compte des secteurs prioritaires : 245,6 millions de dollars.
Compte des régions productrices : 15,3 millions de dollars.
Budget général : 46 millions de dollars.
Frais de gestion, remboursement de la dette.

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– Coût total du projet
3,7 milliards de dollars (2000-2003), un peu plus que le coût initial prévu (3,5 milliards), dont 1,5 milliard pour la mise en exploitation des gisements pétroliers et 2,2 milliards pour la construction de l’oléoduc Doba-Kribi (Cameroun), long de 1 076 km. C’est le plus gros investissement privé en Afrique.
Financement : 97 % par le consortium pétrolier et 3 % par la Banque mondiale et la Banque européenne d’investissement (cette petite part a permis au Tchad et au Cameroun de financer leur participation dans le capital social des deux sociétés propriétaires de l’oléoduc, la Totco – tronçon tchadien de 196 km – et la Cotco – tronçon camerounais de 880 km). Le consortium a financé sa part sur fonds propres (60 %) et sur emprunts bancaires (37 %).

– Consortium pétrolier
Il a été formé en mars 2000 avec, comme chef de file et opérateur, la filiale Esso Tchad (ExxonMobil, États-Unis) pour une part de 40 %. Le reste appartient à la compagnie américaine Chevron (25 %) et la compagnie malaisienne Petronas (35 %).

Sources : Banque mondiale, gouvernement tchadien

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