La nouvelle vie de « Dr. Mo »
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Mo Ibrahim, 57 ans, a trouvé une nouvelle façon de s’impliquer au service du continent. Le fondateur de Celtel préside toujours aux destinées de la société qu’il a fondée en 1998, devenue le premier opérateur de téléphonie mobile en Afrique subsaharienne, hors Afrique du Sud. Le succès a été tel – 8,5 millions d’abonnés dans quatorze pays en moins de sept ans – que, l’année dernière, le groupe koweïtien Mobile Telecommunications Company (MTC) décidait de s’en porter acquéreur. Montant de la transaction : 3,5 milliards de dollars, un investissement sans précédent en Afrique, hors hydrocarbures. Autre conséquence, la valeur des actions détenues par Mo Ibrahim a gagné quelque 300 millions de livres sterling (440 millions d’euros).
D’origine soudanaise, élevé en Égypte, l’homme est en effet de nationalité britannique et figure, selon le classement annuel du Times de Londres, parmi les 500 premières fortunes du Royaume-Uni. Depuis la conclusion de l’opération, les dons effectués par Mo Ibrahim à diverses organisations caritatives de soutien aux Africains déshérités s’élèvent au total à 57 millions de livres. En parallèle, « Dr. Mo », comme le surnomment ses collaborateurs, met sur pied un fonds personnel de 150 millions de dollars pour promouvoir les investissements internationaux en Afrique. Un exercice dans lequel il est passé maître : entre 1998 et 2005, il avait réussi à mobiliser 750 millions de dollars pour le développement de Celtel.
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