De la sous-traitance au produit fini
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Comment faire face à la déferlante asiatique ? Réponse des experts : « migrer » de la sous-traitance au produit fini dans le haut de gamme. Plus facile à dire qu’à faire. Africa Europe Confection emploie plus de trois cents personnes dans la zone industrielle d’Utique, à 30 km au nord de Tunis. Jusque récemment, elle ne travaillait qu’en sous-traitance, pour l’exportation. Cependant, à la suite de l’essoufflement progressif du secteur, Fathi Frikha, responsable de l’entreprise, a décidé de passer de l’exécution à la conception. Il travaille désormais avec une styliste-modéliste, crée des modèles, choisit les matières, présente des collections et cherche le client. « Au bout de quatre ans, explique Frikha, nous en sommes encore au stade de la mise en place. Les premières commandes datent de l’été 2005 et, pour l’instant, le produit fini ne représente que 5 % du chiffre d’affaires. Les 95 % restants sont de la sous-traitance. En clair, la conversion du secteur demandera du temps.
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