De l’air pour la forêt d’Afrique centrale

Publié le 12 février 2006 Lecture : 1 minute.

L’Union européenne (UE) est venue à la rescousse du deuxième « poumon vert » de la planète. Le 30 janvier, Louis Michel, le commissaire européen au Développement et à l’Action humanitaire, a annoncé à Brazzaville que l’UE verserait 38 millions d’euros au quatrième programme de gestion des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Ecofac) pour promouvoir la protection, la conservation et la gestion de 180 000 des 2 millions de km2 que couvre la forêt tropicale dans cette région. Lancé en 1992, l’Ecofac appuie le plan de Convergence établi en février 2005 à Brazzaville par la commission des ministres des forêts d’Afrique centrale (Comifac), lors du IIe Sommet sur la conservation et la gestion des écosystèmes forestiers centrafricains. Alors qu’il ne concernait jusqu’ici que 6 des 11 pays membres de la Comifac, le programme a été élargi, le 30 janvier, à la RD Congo. Une bonne nouvelle quand on sait que ce pays abrite la moitié de la superficie des forêts d’Afrique centrale…

Le geste de l’UE apporte une réponse à l’une des principales critiques faites l’an dernier à Brazzaville : le manque d’implication des bailleurs de fonds dans la sauvegarde de ce patrimoine naturel exceptionnel. Aujourd’hui vital pour près de 65 millions d’Africains et, à terme, pour l’ensemble des populations du globe, le massif forestier du bassin du Congo est soumis à une grave surexploitation. Des coupes sauvages à répétition, le commerce illégal du bois et la déforestation pour la récolte de bois de chauffe font disparaître chaque année près de 8 000 km2 de végétation.

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