Quand OBO s’explique
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Le passage éclair – un aller-retour et quelques heures sur place, le 3 décembre – du président gabonais Omar Bongo Ondimba au sommet de Bamako valait bien quelques explications de la part de l’intéressé, qui avait même un moment songé à faire défection (ce qui aurait été, en ce qui le concerne, une première). Alors que tous ses pairs s’attendaient à ce qu’il argue du climat de tension postélectoral qui règne au Gabon, le chef de l’État a pris ses interlocuteurs (presque) à contre-pied. Ce n’est pas, a-t-il confié, par crainte d’éventuelles manifestations de l’opposition que son séjour au Mali a été si bref, mais parce qu’il redoutait un excès de zèle de la part des forces de l’ordre chargées de les empêcher. « Je ne veux pas de martyrs », a-t-il conclu.
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