OMC : chronique d’un échec annoncé

Publié le 11 décembre 2005 Lecture : 1 minute.

Les grands pays du Sud préparent déjà l’après Hong Kong, où se tiendra la conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), du 13 au 18 décembre. Pariant sur l’échec de la réunion – ils sont convaincus que les États membres ne pourront pas se mettre d’accord sur une diminution substantielle des aides agricoles, des subventions à l’exportation et des droits de douane -, ils appellent à l’organisation d’un sommet entre les pays du G8 et les principaux pays émergents (Chine, Inde, Brésil, Argentine, Afrique du Sud…) au début de 2006. Le président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva s’est entretenu au téléphone, le 7 décembre, avec son homologue américain George W. Bush pour lui faire part de cette proposition. Le Texan aurait accueilli assez favorablement cette idée. Hong Kong, à défaut de se concrétiser par des avancées majeures dans le cycle de Doha, sera toutefois abondamment exploité par les ONG à des fins de lobbying. Réunions informelles, points presse, rencontres avec les négociateurs, suivi quotidien des discussions via Internet…, la société civile a tout prévu « pour peser et faire pencher la balance ». C’est notamment le cas d’Oxfam, qui envoie une forte délégation conduite par Mary Robinson, sa présidente d’honneur, Jeremy Hobbs, directeur d’Oxfam International, et Phil Bloomer, responsable de la campagne « Pour un commerce équitable ». Coordination Sud, qui regroupe 120 ONG françaises, sera notamment représentée par son président Henri Rouillé d’Orfeuil. Côté africain, le Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest (Roppa) envoie un délégué par pays.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires