Le poids des matières premières
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Les faibles performances de l’Afrique dans le commerce mondial (voir Indicateurs dans J.A.I. n° 2343) s’expliquent en grande partie par la trop forte dépendance des exportations africaines à l’égard des matières premières. Les recettes qu’elles rapportent ne sont jamais prévisibles et sont tributaires de deux facteurs aléatoires : les caprices du ciel (pour les produits agricoles) et ceux du marché boursier (jeu de l’offre et de la demande aggravé par les placements spéculatifs). On le savait pour les pays pétroliers (plus de 95% de leurs recettes en devises en dépendent), mais moins pour les autres. Hors combustibles, les ventes de vingt pays africains sont assurées à plus de 50 % par les produits agricoles (café, thé, cacao, coton, noix de cajou, sucre, vanille, tabac, bois) et miniers (or, diamants, cuivre, uranium, bauxite, fer).
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