L’Afrique revoit ses bases…statistiques
Indispensable à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques publiques, la gestion des statistiques africaines prend un nouveau virage sous l’impulsion de la Banque africaine de développement.
Les 54 États africains seront équipés d’une plateforme informatique pour échanger leurs statistiques en juillet 2013. © DR
Publié le 19 février 2013 Lecture : 1 minute.
La Banque africaine de développement (BAD) vient d’initier un important programme pour améliorer la gestion de l’information statistique dans les États africains. L’objectif final est de faciliter l’accès aux statistiques publiques et d’améliorer leur qualité. Lancé en novembre 2012, cette initiative a déjà été menée à son terme dans 13 pays (Cap Vert, RDC, Cameroun, Congo, Malawi, Mozambique, Namibie, Rwanda, Sud Soudan, Tanzanie, Tunisie, Zimbabwe, Zambie), ainsi qu’au sein de la commission de l’Union africaine. En juillet 2013, chacun des 54 États du continent et des 16 agences régionales et sous régionales sera équipé d’un portail Internet.
Aux normes internationales
Ces plateformes informatiques permettront la mise en place d’un échange permanent d’informations entre la Banque africaine de développement et les agences nationales de statistiques, les Banques centrales, les ministères concernés, mais aussi entre les pays eux-mêmes. Ce programme permettra outre la meilleure diffusion des données statistiques, leur mise aux normes internationales, afin de faciliter les comparaisons internationales et les rendre plus efficientes dans l’élaboration, l’application et l’évaluation des politiques publiques. Pour faciliter la mise en œuvre de ce projet, la banque africaine de développement a conclu un partenariat avec le département des statistiques du Fonds monétaire international et l’Union européenne.
