Libérations en vue

Publié le 11 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Les deux chefs politiques de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR, groupe rebelle actif dans le nord-est de la République centrafricaine), Abacar Sabone et Michel Djotodia, sont toujours en détention à Cotonou. Et ce alors que leur mouvement a signé le 13 avril un accord de cessez-le-feu avec le régime de Bangui et que son chef militaire, Zakaria Damane, a été nommé conseiller à la présidence.
Un envoyé du président François Bozizé est arrivé le 6 novembre au Bénin pour négocier leur libération. Dans la perspective du « dialogue politique » que souhaite organiser le chef de l’État avec les rebelles et l’opposition non armée, les deux hommes pourraient être libérés pour regagner la Centrafrique. Toutefois, Sabone, joint au téléphone par J.A. dans sa prison béninoise, pose des conditions préalables : « Il est impératif de procéder d’abord à la démobilisation des combattants de l’UFDR et à la réintégration de certains d’entre eux dans l’armée régulière avant de dialoguer. »
Arrêtés par la police béninoise le 24 novembre 2006, les deux détenus affirment avoir été la cible d’un commando lancé à leurs trousses depuis Bangui, alors qu’ils étaient à Cotonou pour solliciter les bons offices de l’ex-président Émile Derlin Zinsou dans la crise centrafricaine. Bangui, qui a demandé en vain l’extradition de Sabone et Djotodia, soutient pour sa part qu’ils ont été arrêtés pour activisme politique alors qu’ils se trouvaient en situation irrégulière au Bénin.

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