et outre-Atlantique

Publié le 11 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Nicolas Sarkozy a coutume de citer le cas canadien comme exemple à suivre, avec ses 50 % d’immigration économique et ses quotas. Le Canada est-il vraiment l’eldorado des Africains ?
En réalité, les procédures pour les jeunes qui souhaitent étudier à Montréal ou à Toronto sont tout aussi lourdes qu’à Paris. Désormais, les deux pays offrent de nombreuses informations sur Internet. La généralisation des Centres pour les études en France (CEF) permet aux candidats de déposer un dossier en ligne, avant d’être convoqués pour un entretien. Une nouveauté qui permet surtout aux autorités de faire une présélection des étudiants migrants et de rationaliser les procédures. En Afrique, il en existe en Algérie, au Maroc, au Sénégal, en Tunisie. Les frais de dossier (80 euros environ) resteront à la charge du demandeur, même s’il n’obtient pas l’autorisation d’aller étudier dans l’Hexagone. Au Canada, c’est la même chose. Comparaison des documents à fournir dans l’un et l’autre pays (à condition d’avoir, au préalable, été accepté par l’établissement d’enseignement supérieur).

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