Une petite phrase qui fait du bruit
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L’affaire du Sahara est « un problème régional entre l’Algérie et le Maroc », a déclaré le 8 septembre Thomas Riley, l’ambassadeur américain à Rabat. La petite phrase peut paraître anodine, mais elle ne l’est pas : dans le langage codé en usage dans ce conflit vieux de trente ans, elle reflète davantage la position de Rabat (le conflit oppose l’Algérie au Maroc) que celle d’Alger (il oppose le royaume chérifien au Polisario). En juillet, Philippe Douste-Blazy, le nouveau chef de la diplomatie française, avait tenu à Rabat des propos du même genre, provoquant l’ire de la presse algérienne. La déclaration de Riley retient d’autant plus l’attention que les États-Unis sont intervenus récemment pour obtenir la libération des prisonniers marocains détenus par le Polisario et ne dissimulent pas leur souhait de voir enfin régler le conflit du Sahara.
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