Les incontournables

Publié le 11 septembre 2005 Lecture : 2 minutes.

Le plus « people » Palmiers, toiles et étoiles du cinéma. Marrakech se rêve en Croisette à paillettes. Le Festival international du film de Marrakech (FIFM) attire chaque année du beau monde. Sean Connery, Oliver Stone, Youssef Chahine, Catherine Deneuve, Claudia Cardinale, Victoria Abril… Longue est la liste des stars que l’on y croise. Le budget ? 25 millions de dirhams (2,5 millions d’euros) en 2004. www.festivalmarrakech.wanadoo.ma

Le plus « djeuns » Né à Casablanca, le Boulevard des jeunes musiciens a un petit budget (3 millions de dirhams), mais 60 bénévoles et un grand mérite : grâce à ses « tremplins », ce festival, qui existe depuis sept ans, a permis l’émergence de nouveaux talents. Chaque année, une quarantaine de formations concourent dans quatre catégories différentes : rock hard rock, rap hip-hop, fusion raï et musique électronique. Les vainqueurs gagnent l’enregistrement d’un single. Lors de sa dernière édition, du 2 au 5 juin, près de 160 000 festivaliers des quatre coins du Maroc se sont pressés devant ses deux scènes accessibles gratuitement. www.boulevard.ma

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Le plus « peace and love » Incontestablement le plus magique, sans doute à cause de sa thématique, la musique gnaoua qui invite les musiques du monde, et de la ville qui l’abrite : Essaouira. Ambiance « Woodstock » version marocaine garantie dans ce festival doté d’une enveloppe de 6 millions de dirhams. 400 000 spectateurs ont « transé » lors de sa huitième et dernière édition. www.festival-gnaoua.co.ma

Le plus « ostensensible » Il est né à Agadir il y a deux ans. Il s’appelle Timitar et on le présente comme le « premier festival amazigh » (berbère). On y scande des slogans clairement militants et on y agite des drapeaux et autres signes ostensibles de l’amazighité. Doté d’un budget de 9 millions de dirhams, il a réuni 600 000 spectateurs du 2 au 9 juillet dernier. www.festivaltimitar.com

Le plus snob Fès et ses musiques sacrées, qui en est à sa onzième bougie, abrite incontestablement le festival le plus élitiste du royaume malgré la création d’un off. Coûtant 13 millions de dirhams, le festival s’adresse à ceux qui sont capables de débourser 2 500 dirhams pour obtenir un pass qui ne leur donnera même pas droit aux colloques. Pour ce, on leur demandera 1 000 dirhams de plus. À quand la démocratisation de la culture ? www.fesfestival.com

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