Vive la science !

Publié le 11 juin 2006 Lecture : 1 minute.

Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, donnera le coup d’envoi, le 16 juin, à Ouagadougou, de la construction de l’Institut d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE). L’établissement compte accueillir quelque 1 000 étudiants, ingénieurs et techniciens des 53 pays d’Afrique, mais aussi de tous les autres continents. Le 2IE est né de la rencontre d’une initiative de l’institut Mandela – fonder une structure universitaire panafricaine dédiée aux sciences et à la technologie – et d’une école déjà existante – l’Institut inter-États d’enseignement supérieur et de recherche dans les domaines de l’eau, l’énergie, l’environnement et les infrastructures (EIER-ETSHER). Objectif : enrayer la fuite des cerveaux et augmenter l’attractivité scientifique du continent. « La croissance économique est bonne en Afrique, mais le facteur limitant, ce sont les ressources humaines », estime le directeur général de l’EIER-ETSHER, Paul Ginies. Coût de la première phase du projet (2006-2010) : 18,7 milliards de F CFA, financés par la France (à hauteur de 6,5 milliards), la Suisse (2,5) et le Burkina (2).

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