Programme carthaginois
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Pour la deuxième année consécutive, le Festival de Carthage renoue avec sa réputation de grande scène internationale, et ce après une période de marasme où le divertissement l’avait emporté sur la qualité.
Au menu de cette manifestation désormais dirigée par le comédien Raouf Ben Amor et qui se déroule du 15 juillet au 16 août 2006 : le théâtre Nô du Japon, le Ballet national de Corée du Sud « Corean Fantasy », l’Orchestre du Bal de Vienne et la star de la chanson canadienne Roch Voisine. Côté vedettes arabes, le public a rendez-vous avec le tarab grâce au Libanais Fadhel Chaker, au Syrien Nour M’henna, à la Koweïtienne Nawal et à l’Émirati Jasmi Husseïn. Des voix tunisiennes sont aussi à l’honneur comme Lotfi Bouchnaq, Sonia Mbarek ou Mohamed Jebali. Des spectacles de danse signés par les chorégraphes tunisiennes Sandous Belhassen et Malek Sebaï animeront le Palais Ibdilliyya, à la Marsa. Le septième art aura son écran géant à ciel ouvert sur les gradins de Carthage, avec des premières mondiales dont Halim, le film égyptien très attendu sur la vie du chanteur Abdel-Halim Hafez, avec feu Ahmed Zaki dans le rôle principal, La télé arrive de Moncef Dhouib et Bin-el-widan de Khaled Barsaoui, tous deux cinéastes tunisiens.
Enfin, la littérature ne sera pas oubliée grâce à un hommage à Léopold Sédar Senghor ainsi qu’au poète palestinien Samih al-Qassim et à l’écrivain espagnol Federico García Lorca, à l’occasion du 70e anniversaire de sa mort.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise