Pour le plaisir

Publié le 11 juin 2006 Lecture : 1 minute.

« Renault gagne en F1, mais n’a rien à vendre derrière. » Ces propos de Carlos Ghosn, président de Renault, sont allés droit au cur des responsables de la branche sportive du constructeur français. Depuis plusieurs années, les ingénieurs de Renault Sport avaient en effet le sentiment d’être devenus politiquement incorrects au sein d’une marque dont l’essentiel de la gamme célèbre des vertus familiales. Mais aujourd’hui, les valeurs sportives sont à la hausse chez Renault, comme le prouve la Clio Sport.
Cette version espiègle de la nouvelle Clio cache bien son jeu. Hors un pédalier en aluminium ajouré, un point zéro surpiqué sur son volant cuir et des sièges baquets, son atmosphère intérieure n’est que douceur et confort. D’ailleurs, à la différence des authentiques sportives, elle n’a pas fait vu d’austérité. Son poids en témoigne : 1 240 kg. Extérieurement, quelques signes apparaissent : des passages de roue plus larges, des extracteurs d’air grillagés sur les ailes avant, un diffuseur d’air sous la malle arrière. Et son moteur émet un son plus rauque. Mais il faut la pousser dans ses retranchements pour que son train arrière devienne joueur. Rien à voir avec les décrochages brutaux qui caractérisaient les GTi dans les années 1980 : juste une légère glissade, qui accompagne le mouvement.
Telle est la définition des petites sportives des temps modernes : civilisées et enjouées. Ainsi, la Clio Sport peut-elle être utilisée comme un moyen de transport au quotidien. Et devenir objet de plaisir, quand l’envie en prend son heureux propriétaire.

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