Accusée Obasanjo, levez-vous…
Iyabo Obasanjo-Bello peut rester sereine. Les accusations de la Commission des crimes économiques et financiers du Nigeria (EFCC) ne connaîtront de suite que si son immunité parlementaire est levée. Un pas que le Sénat ne s’est pas encore résolu à franchir tant que la fille de l’ancien chef de l’État Olusegun Obasanjo n’est pas formellement inculpée.
Accusée d’avoir détourné 300 millions de nairas (1,7 million d’euros) dans le cadre de ses activités à la tête de la Commission de la Santé, Iyabo, 41 ans, ne cache pourtant pas sa peur de se voir un jour mise en prison où, dit-elle en privé, on maltraite les détenus.
Docteur vétérinaire diplômée de l’université d’Ibadan (Sud-Ouest), « IOB », comme l’appellent ses admirateurs, fait régulièrement la une des journaux nigérians. Nommée en 2003, ministre de la Santé de l’état d’Ogun (Sud-Ouest), le fief de son père, elle a été élue au Sénat en 2007 à l’issue d’un scrutin contesté. Iyabo, qui est la seule des six enfants officiels d’Obasanjo à s’être lancée en politique, est également une femme d’affaires controversée. Son entreprise de ciment est soupçonnée d’avoir été favorisée lors de l’attribution de certains marchés publics.
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