L’hypothèse Dlamini-Zuma

Publié le 11 février 2007 Lecture : 1 minute.

Qui succédera à Alpha Oumar Konaré à la présidence de la Commission de l’Union africaine ? Le 8e sommet ordinaire de l’organisation, qui s’est clos à Addis-Abeba le 30 janvier, n’a pas permis d’y voir plus clair. Les États membres ont jusqu’au 30 mars pour présenter leurs candidats. Il n’est pas certain du tout qu’ils aient envie de rééditer l’expérience Konaré en portant un ancien chef d’État à la tête de l’organe. Et pourraient préférer un « technocrate » qui se consacrerait davantage à la gestion qu’à la vision. Le nom de Nkosazana Dlamini-Zuma, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, a commencé à circuler dans les milieux diplomatiques. Issue d’un grand pays d’Afrique australe, personnalité ayant une étoffe réelle, et femme de surcroît, elle pourrait constituer un choix judicieux. Encore faudrait-il que les chefs d’État acceptent une candidature sud-africaine, puissance déjà considérée comme trop présente.

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