Kimberley soutenu par l’ONU

Publié le 10 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

L’Assemblée générale des Nations unies a réaffirmé, le 4 décembre, son soutien « ferme et constant » au processus de Kimberley. Lancée en janvier 2003, cette initiative, qui rassemble soixante et onze pays, vise à réguler les ventes de pierres précieuses sur le marché mondial tout en luttant contre « les diamants du sang », provenant de zones de conflits ou destinés à financer des guerres civiles. L’Afrique est concernée au premier chef, puisqu’elle assure 65 % de la production mondiale, ce qui représente 8 milliards de dollars chaque année. Selon le président du Botswana, Festus Mogae, qui préside le Système de certification, ce processus demeure le « cadre approprié » pour éradiquer le commerce illicite et joue un « rôle crucial » dans le renforcement de la paix sur le continent africain. Un constat tiré des conclusions du rapport annuel du processus, présenté dans la capitale botswanaise, Gaborone, du 6 au 9 novembre dernier. Seule zone d’ombre : la Côte d’Ivoire, où « les contrôles internes sont difficiles à mettre en uvre à l’heure actuelle », selon Mogae.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires