Petit mais malin

Publié le 10 septembre 2006 Lecture : 1 minute.

Dans la famille Daihatsu, la valeur ne se mesure pas au nombre des centimètres. Cette filiale de Toyota est spécialisée dans les midgets, minivéhicules aux formes cubiques taillés pour se faufiler dans les jungles urbaines du Japon. Dès lors, toute la gamme Daihatsu exportée dans le reste du monde est marquée par cet héritage chromosomique. Le YVR est le plus court des monospaces (3,77 m), le Copen le plus bref des coupés-cabriolets (3,39 m), Cuore (3,41 m) et Sirion (3,60 m) se situent bien en deçà de la moyenne des citadines. Enfin, le Terios, premier du nom, fut le plus petit tout-terrain du marché, avant le retour de la Fiat Panda 4×4.
Mais le nouveau Terios, sans être un géant, a pris ses aises : 4,08 m. Avec ses roues situées aux quatre coins et son hayon vertical portant la roue de secours, il peut ainsi embarquer quatre adultes tout en conservant un volume de coffre décent (380 dm3). Sa garde au sol (20 cm) et ses porte-à-faux réduits, joints à un poids plume (1 190 kg) et à un blocage de différentiel arrière, lui permettent de gambader hors route comme une chèvre de montagne. Tandis qu’en ville, sa ligne mutine et son aptitude à se garer dans un mouchoir lui vaudront les faveurs de la clientèle féminine.
Le Terios aurait pu prétendre à la palme de la polyvalence s’il n’avait été affecté de deux défauts. Son moteur est bruyant, et son prix, 19 990 euros, n’est pas affecté par le coefficient réducteur qui a longtemps caractérisé les pratiques tarifaires du constructeur japonais. C’est doublement dommage, car le nouveau Terios a guéri la fâcheuse tendance au roulis qui malmenait les passagers de son prédécesseur.

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