Vers un monde sans singes
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Environ 12 % des espèces d’oiseaux à travers le monde sont menacées d’extinction, ainsi que 32 % des amphibiens et 42 % des tortues.
Pour les singes, le chiffre est encore plus dramatique. Selon un rapport rendu public le 5 août par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à l’occasion du 22e congrès de la Société internationale de primatologie, à Édimbourg (Écosse), près de la moitié des 634 espèces de primates sont proches de la disparition. Phénomène que l’organisation qualifie d’« effrayant ».
C’est en Asie, surtout dans des pays comme la Thaïlande, que la menace est la plus grave, en raison de la disparition accélérée du couvert végétal. Mais le péril est à peine moins inquiétant en Afrique, notamment dans les pays du bassin du Congo, du fait, là aussi, d’une déforestation anarchique et incontrôlée, mais aussi de la chasse.
La destruction de l’habitat des primates n’est pas seule en cause : « la contrebande et les trafics jouent un rôle important », s’indigne l’UICN.
Créée en 1948, l’organisation rassemble aujourd’hui 80 États, 114 agences et plus de 800 ONG. Elle publiera au mois d’octobre une liste rouge complète des espèces les plus menacées.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise