Saoudiens et Tunisiens dans la course
En 2011, satisfaire les besoins en engrais de l’agriculture mondiale nécessitera une production d’acide phosphorique en hausse de 10 % par rapport à aujourd’hui, selon les projections de l’International Fertilizer Association (IFA). Ce qui représente plus de 4 millions de tonnes par an, alors que les capacités de production des pays industrialisés sont à la baisse. Saoudiens, Tunisiens, Algériens, Jordaniens, Péruviens se sont lancés dans la course à la production. Le projet le plus proche d’aboutir est l’usine d’acide phosphorique de Skhira, en Tunisie. Un investissement de 350 millions de dollars pour une production annuelle de 360 000 tonnes à partir de 2010. Avec son complexe Al-Jalamid, annoncé pour début 2011, l’Arabie saoudite mise 5,6 milliards de dollars pour une production proche des 3 millions de tonnes.
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